Entre marginalité et violence : une identité en métamorphose dans Puisque mon cœur est mort, Hizya et Nulle autre voix de Maïssa Bey

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Date
2024
Authors
Badreddine KHELKHAL
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Cette thèse a pour objectif principal de montrer jusqu’à quel point la nécessité d’écrire dans les œuvres de Maïssa Bey, Puisque mon cœur est mort, Hizya et Nulle autre voix, est conditionnée par la violence, et comment cette violence contribue au renouvellement de son écriture. Entre violence liée à la période des années quatre-vingt-dix, celle due aux normes sociales qui oppriment les femmes, et en particulier les situations où les femmes sont présentées comme auteures de crimes, nous tenterons de déceler les traces que laisseraient ces violences chez notre auteure. La violence, par sa dimension sociale, se trouve dans ces romans en rapport direct avec la marginalité et la déviance féminine. Pour comprendre les raisons qui poussent les protagonistes à devenir criminelles, nous aborderons, d’une part, le processus de deuil à travers une perspective psychanalytique, et d’autre part, nous étudierons l’implication du lien mère/fille dans les impulsions agressives. De plus, dans notre analyse, nous soulignerons les transgressions formelles à travers l’hybridité générique, illustrant la quête d’identité de l’auteure qui se reflète dans ses personnages. En racontant les épisodes de leur vie, ces personnages parviennent à construire leurs identités narratives.
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