Étude de l’effet d’interférence sur la capacité portante de deux fondations superficielles implantées sur une bicouche de sols granulaires. Doctorat thesis (2019), Université de Batna 2.

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Date
2019-02-21
Authors
BOUFARH Rafik
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Abstract
Le calcul de la capacité portante des fondations superficielles est considéré parmi les problèmes les plus importants de la géotechnique, car des travaux importants lui ont été consacrés. Depuis près d’un siècle plusieurs méthodes ont été développées par les chercheurs et ce afin d’établir, valider et améliorer le calcul de la capacité portante des fondations superficielles. Cependant, la majorité des études théoriques de la capacité portante ont été basées sur l'analyse des semelles isolées reposant sur des sols homogènes. Toutes fois, ces études ont été fondées sur des hypothèses différentes, tels que la rugosité de la semelle, la forme de la zone en équilibre limite, la forme géométrique de la semelle etc... Par ailleurs, dans beaucoup des cas de construction des fondations, les sols sont de nature stratifiés et les fondations peuvent entrer en interférence avec celles des constructions avoisinantes. Dans la présente recherche, et dans un premier temps, une étude expérimentale de l'effet d'interférence des semelles filantes étroitement espacées situées sur la surface d'un sol granulaire bicouche a été menée au moyen d’un banc d’essais réalisé au laboratoire. Dans un second temps, une étude numérique du même problème a été effectuée en utilisant la méthode des éléments finis et en se basant sur le code Plaxis. L'étude paramétrique a été réalisée afin d’évaluer l’influence d’un certain nombre de paramètre tel que : l’espacement entre les fondations, l’angle de frottement interne, le module de Young, le maillage, l’épaisseur de la première couche, sur le facteur de l’interférence ξγ. Sachant que ξγ est défini comme étant le rapport de la valeur de la charge de rupture d’une semelle filante, ayant une largeur B, en présence d’une seconde semelle, sur la valeur de la charge de rupture de la semelle prise isolée, et possédant la même largeur. Les résultats obtenus confirment que la capacité portante des semelles juxtaposées est considérablement plus grande que celle de la semelle isolée, ainsi que la variation du facteur d’interférence dépend énormément de l’épaisseur et de la résistance de la première couche. En outre, les valeurs de ξγ obtenues à partir de la présente étude sont en bon accord avec ceux de la littérature.
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