La rencontre de L’allégorie dans « Histoires ou contes du temps passé » de Perrault, « La vache des orphelins » de Shamy Shemini et « Contes à guérir, contes à grandir » de Jacques Salomé. Doctorat thesis (2018), Université de Batna 2.
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Date
1/15/2018
Authors
DERARDJA Mounira
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
University of Batna 2
Abstract
L’homme relate les contes, dès l’antiquité, pour véhiculer les valeurs culturelles et morales spécifiques à chaque peuple. L’homme a trouvé, dans ces contes, des réponses allégoriques aux questions fondamentales qu’il se posait. Le terme allégorie renferme un sens plus étendu, car il correspond à la fois à des textes et à un certain type de lecture. Un texte est dit allégorique quand il offre à une première lecture un sens littéral, alors qu'il en recèle un sens allégorique qui représente le sens intentionnel. Le conte allégorique engendre un mécanisme par lequel une personne fait une découverte à partir de l'intérieur. Il permet d’ancrer ou d’actualiser un apprentissage qui surgit, plus tard, de l'inconscient vers le conscient sous forme de comportement. C'est comme si cette information existait déjà dans l'inconscient et que, par l'intervention du conte allégorique, elle prenait place dans le conscient. L'objectif de l'allégorie est de repousser l'attention consciente d'une personne et d’inhiber ses mécanismes de défense, pour lui faciliter d'entrer en liaison avec les forces de son inconscient, étoffé de possibilités et de résolutions. - l’allégorie- sens littéral- sens intentionnel- l’inconscient- un état de conscience modifié - ancrer une nouvelle capacité- actualiser les solutions et les expériences refoulées. Donc, l'allégorie actualise les capacités refoulées dans l’inconscient, et permet à ancrer de nouvelles capacités en respectant les moments propices de la narration.