Faculté des sciences de la nature et de la vie
Permanent URI for this community
Browse
Browsing Faculté des sciences de la nature et de la vie by Author "BENSAAD Mohamed Sabri"
Now showing 1 - 1 of 1
Results Per Page
Sort Options
- ItemEtude chimique et évaluation biologique de la plante Centaurea tougourensis Boiss. & Reut. de la région des Aurès. Doctorat thesis,(2022) Université de Batna 2.(2022-05-24) BENSAAD Mohamed SabriAfin de contribuer à l’élaboration d’une pharmacopée algérienne, ainsi qu’à la sauvegarde du patrimoine lié à l'utilisation des plantes spontanées en médecine traditionnelle, ce travail s'est intéressé à l’étude des propriétés chimiques et pharmacologiques d’une espèce de plante de la région des Aurès nommée Centaurea tougourensis Boiss. & Reut. Sur le plan phytochimique, cette espèce a montré une richesse en diverses classes de métabolites secondaires, avec une teneur en polyphénols élevé pour l’extrait n-BuOH et EA qui était de (85.44 ± 3.89µg EAG mg/ d’extrait) et (124.02 ± 1.57µg EAG mg/ d’extrait) respectivement. L’analyse par HPLC-DAD a révélé au niveau de ces deux extraits la présence de 13 composés qui étaient principalement des flavonoïdes et des acides phénoliques. L’analyse par GC-MS a permis d’identifier 45 composés dans l'extrait n-BuOH et 23 composés dans l'extrait EA de C. tougourensis. Sur le plan pharmacologique, l’extrait n-BuOH a montré de meilleurs résultats par rapport à l’extrait EA et les résultats ont évolué d’une manière dose-dépendante. Les différents tests antioxydants ont montré de bonnes valeurs d’IC50 et d’A0.5 pour l’extrait n-BuOH, qui se rapprochaient pour certains tests des valeurs des standards. Ces valeurs étaient de 0.72 ± 0.07 μg/mL pour le test DPPH, 8.04 ± 0.21μg/mL pour le test ABTS, 4.46 ± 0.55 μg/mL pour le test de la phénanthroline, 4.25 ± 0.6 μg/mL pour le test GOR, 11.16 ± 0.64 μg/mL pour le test FRAP et inférieur à 3.125 μg/mL pour le test CUPRAC. Cet extrait a accéléré le temps de coagulation avec un pourcentage maximal de (86.71%) pour la concentration testée de 4 mg/mL. L’activité neuroprotectrice de l’extrait n-BuOH était également considérable avec des valeurs IC50 de 9.8 ± 0.62 μg/mL pour le test d'inhibition de l'acétylcholinestérase et de 173.53 ± 0.04 μg/Ml pour le test d'inhibition de la butyrylcholinestérase. L’activité anti-inflammatoire in-vitro a été testée par deux tests, le test de stabilisation des membranes des globules rouges, qui a révélé une valeur EC50 de l’extrait n-BuOH de 154.15 ± 0.14μg/mL et le test de dénaturation des protéines ayant révélé des valeurs EC50 pour le même extrait, qui était de 335 ± 0.03 μg/mL pour le test BSA et 120.81 ± 0.2μg/mL pour celui de l’œuf de poule. L’inhibition de l’activité de l’alpha amylase a également été évaluée et les deux extraits n-BuOH et EA semblent avoir un effet d’inhibition comparable sur cette enzyme. Les valeurs IC50 étaient de 711.5 ± 0.03μg/mL pour l’extrait n-BuOH et 962 ± 0.02 pour EA. L’extrait n-BuOH a montré un facteur de protection solaire maximal de (56.035). Concernant l’activité antimicrobienne, l’extrait EA a été plus actif et a montré des concentrations minimales inhibitrices (CMI) de 0.00625 mg/mL contre Staphylococcus aureus (ATCC 25923) et 0.0125 mg/mL contre Escherichia coli pathogène. La partie in-vivo a été réalisée avec l’extrait n-BuOH, le test de toxicité aiguë n’a révélé aucun signe de toxicité de la plante et ceci même pour la dose testée de 2000 mg/kg. Les divers résultats obtenus suggèrent que C. tougourensis posséderait une bonne activité analgésique, anti-inflammatoire, antipyrétique, antiulcéreuse, hépatoprotectrice et cicatrisante et ceci pour les deux concentrations testées (200 et 400 mg/kg) mais les résultats ont été considérés meilleurs avec la concentration de 400 mg/kg. Cette plante a également montré une bonne activité antidiabétique, que ce soit pour le test de tolérance au glucose (OGTT) ou bien du diabète induit par la streptozotocine. Les divers examens histologiques ont appuyé les résultats obtenus, ainsi que l’analyse des paramètres biochimiques et hématologiques. Ces résultats encourageants montrent le potentiel pharmacologique des espèces Centaurea et indiquent que C. tougourensis pourrait avoir des effets thérapeutiques prometteurs dans le traitement de plusieurs maladies chroniques associées à l'inflammation et au diabète.