Département d'écologie et envirennement
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Browsing Département d'écologie et envirennement by Author "MANSOURI Houaria Mounia"
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- ItemEtude des effets des facteurs biotiques et abiotiques sur la nodulation chez le Haricot (Phaseolus vulgaris L). Doctorat thesis,(2020) Université de Batna 2.(2021-05-01) MANSOURI Houaria MouniaLa famille des légumineuses (Fabacées) comprend un certain nombre de plantes agricoles et alimentaires importantes. Elle occupe une place considérable dans l’économie, l’agriculture et la sécurité alimentaire. En effet, les légumineuses sont considérées comme engrais vert en raison de leur participation dans la rotation des cultures. Ceci est dû à la capacité de s’associer aux microorganismes bénéfiques du sol tels que les rhizobiums qui sont impliqués dans la fixation biologique de l’azote, ce qui rend ces plantes indépendantes aux engrais chimiques. Cependant, à côté du changement climatique et sous un climat aride qui domine la plupart des sols algériens qui accentue en particulier la salinisation des sols, il est nécessaire de tester et de sélectionner les légumineuses, les variétés ainsi que leurs auxiliaires microbiens, aptes à croitre dans ces conditions tout en donnant un meilleur rendement. Le haricot (Phaseolus vulgaris L.) a été sélectionné parmi deux autres légumineuses en raison de ses capacités à germer dans 50% d’eau de mer. Après cette sélection et avant de passer au champs, l’effet de cinq sels (CaCO3, NaCl, KCl, Na2SO4 et CaCl2) avec des concentrations allant de 100 mM jusqu’à 300 mM a été testé sur la germination des graines de P. vulgaris var. djedida. Cette étude a révélé des effets inhibiteurs très forts du NaCl, CaCl2 et Na2SO4 comparés au CaCO3 et au KCl. Ainsi au passage au champs situé dans la région aride de Aïn Naga (wilaya de Biskra) caractérisée par un sol salin, des teneurs élevées en CaCO3 et en phosphore assimilable, un faible taux de matière organique, et avec un amendement via un fertilisant chimique (Urée 46%). L'enquête nodulaire sur P. vulgaris var. djedida en présence et en absence d'engrais azoté sur ce site a révélé un nombre de nodules faible ou presque absent, cela a conduit à plusieurs hypothèses qui ont des retours sur les facteurs biotiques et abiotiques contraignant l'établissement de la symbiose, imposant ainsi un second essai au champ (sous presque les mêmes conditions, avec deux autres variétés (Nelson et Jalila) et deux niveaux d’urée 46%). Les résultats ont montré que la meilleure nodulation a été obtenu chez la variété Nelson suivi de Djedida et enfin la variété Jalila avec un effet de fertilisation positif qui semble augmenter l'indice de rendement de 18% chez Djedida et de 20% chez Jalila par rapport aux plantes non fertilisées. En parallèle et au cours du premier assai au champ, P. vulgaris L. var. djedida a révélé sa capacité de mycorhization importante et intéressante sous les mêmes conditions précédentes même si elles sont contraignantes à son établissement. Enfin, l’isolement des rhizobiums à partir des nodules de P. vulgaris var. djedida et var. Nelson sur le milieu YEM additionné au rouge Congo a permis l’obtention de 59 isolats dont 29 qui n’ont pas absorbé le colorant et 27 qui l’ont absorbé. Ainsi lors du teste de nodulation, majoritairement les deux groupes ont pu induire une nodulation chez la variété Djedida avec un effet significatif sur la croissance des plants, mais l’activité phytasiques et nodulatrice à la fois s’est révélé positif que chez 15 souches qui n’ont pas absorbé le rouge Congo et deux souches qui ont absorbé le rouge Congo (AN37 et AS25B). Mots clés : Légumineuse, Haricot, nodule, rhizobiums, aridité, salinité, azote, solubilisation du phosphore.