Département d'hydraulique
Permanent URI for this community
Browse
Browsing Département d'hydraulique by Author "BALLA FAIZA"
Now showing 1 - 1 of 1
Results Per Page
Sort Options
- ItemModélisation des flux hydro-sédimentaires et cartographie des zones à risques d’érosion hydrique dans certains bassins versants des hauts plateaux constantinois. Doctorat thesis (2019), Université de Batna 2.(2019-05-05) BALLA FAIZAL'érosion est un phénomène majeur qui cause des dommages non seulement au sol et à l'agriculture, mais aussi à la qualité de l'eau s'élevant à des tonnes de matière transportées annuellement à la surface de la terre. Ce fait a attiré l'intérêt des chercheurs à comprendre son mécanisme et à en expliquer les causes et les conséquences. Ce travail est une étude comparative de l'érosion hydrique dans les deux bassins semi-arides de l’Oued Soultez et l’Oued Reboa; situé dans le nord-est de l'Algérie.Une description de l’ensemble des paramètres géomorphologiques, géologiques, hydrologiques et climatiques du bassin versant a été réalisée. L’approche retenue pour la quantification du transport sédimentaire consiste à rechercher le meilleur modèle régressif pour représenter la relation statistique entre le rendement sédimentaire et l’écoulement de l'eau à différentes échelles: annuelle, saisonnière et mensuelle, a permis d’observer des relations entre le transport solide et leurs débits liquides.Les données disponibles couvrent 27 ans à partir de 1985-2012. Les résultats montrent que le modèle de puissance a donné le meilleur coefficient de corrélation. Les résultats ont indiqué que l’Oued Reboa a transporté en moyenne 14,66 hm3 d'eau et de 0,25 million de tonnes de sédiments / an. Tandis que l’Oued Soultez a transporté 4,2 hm3 d'eau et de 0,11 million de tonnes de sédiments /an. A une échelle saisonnière, les quantités de sédiments ont montré une érosion hydrique significative en automne avec environ 44% et secondairement au printemps avec 29% à l’Oued Soultez. Contrairement à l’Oued Reboa, le transport de sédiments représente 32% et 46% en automne et au printemps respectivement. Sur la base des quantités de sédiments obtenues; il est constaté que les physiques facteurs: tels que les reliefs escarpés, la nature lithologique vulnérable des roches et la couverture végétale pauvre, ont considérablement Contribué à accélérer l'érosion des sols.L’intégration des cartes thématiques des différents facteurs par le modél RUSEL (Revised Universal Soil Loss Equation ) avec leurs bases de données, a permis d’une manière rapide fournir des éléments pour cartographier la vulnérabilité multifactorielle à l’érosion en passant par une analyse des principaux facteurs de l'érosion à savoir la lithologie, les pentes et l’occupation du sol. Les cartes obtenues sont intégrées dans un Système d'Information Géographique (SIG ARCGIS10.1) à l'aide d'une combinaison additive pour établir une carte de vulnérabilité à l'érosion hydrique. quatre classes de vulnérabilité à l'érosion ont été distinguées : les zones à faible vulnérabilité (>3 t/ha/an) qui représente 52%de la superficie totale ; les zones à vulnérabilité moyenne (3-7 t/ha/an) de 25% de sa superficie totale , les zones fortement vulnérables (7-12 t/ha/an) et qui représente 14% de sa superficie , les zones très fortement vulnérables (>12t/ha/an) qui présente les haute reliefs de formations marno-calcaire de 8% de sa superficie totale. Cette première étude cartographique est un outil devant aider les décideurs pour l'attribution des zones de cultures et des sites pouvant abriter des infrastructures socio-économiques