Thèse de Doctorat
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Browsing Thèse de Doctorat by Author "Bouguerne Ammar"
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- ItemRelation pluie- débit et concentration des polluants dans les Oueds Boussalem et Rhumel. Est Algérien. Doctorat thesis (2017) , Université de Batna 2.(2017-04-10) Bouguerne AmmarL’utilisation des modèles conceptuels nous apparaissent comme étant les plus en adéquation avec le niveau actuel de compréhension du fonctionnement hydrologique du bassin versant, ce qui nous confère une bonne crédibilité dans un contexte d’hydrologie appliquée. La modélisation pluie-débit vise à reproduire la réponse en débit d’un bassin versant aux observations de pluviométrie à un pas de temps journalier. L’étude hydrologique de la relation pluie-débit basée sur le traitement des données hydrométriques relatives à une période de 37 ans est avérée très importante. A cet effet, nous avons essayé deux approches assez différentes : Un modèle conceptuel globale (GR4J) et le second de type conceptuel semi-distribué (HBV Light). Les approches semi-distribuées sont courantes en modélisation hydrologique, où le bassin est considéré comme un ensemble de sous-bassins. Le débit à l’exutoire est alors calculé par une agrégation des sorties de différentes sous-unités, augmentant la complexité du modèle. Les résultats obtenus par les deux approches se divergent pour une région semi-aride surtout pour le bassin versant de Rhumel. La simulation de la transformation de la pluie en débit par l’utilisation du code de calcul du HBV Light est plus satisfaisante surtout pour les sous basins aux hautes altitudes. En effet ce modèle semi-distribué prend en compte la succession chronologique des phénomènes d’une part et l’influence des paramètres aussi bien climatiques (évapotranspiration) et celle physico-hydrogéologiques du bassin versant (humidité du sol et échanges externes). Les résultats des débits simulés journaliers spécifiques à l’exutoire s’avèrent très adéquat pour les sous-bassins de faible taille et non jaugés. La méthode statistique multi-variée a montrée son efficacité envers la qualité des eaux des barrages dans l’espace et dans le temps du aux rejets urbains, agricoles et industriels. L’analyse des métaux (Pb, Cu, Zn et Cd) à différentes compagnes par utilisation de la relation débit-métaux, pluie-métaux ont montré une pollution d’origine anthropique alarmante au niveau des barrages de Ain Zada et Hammam Grouz surtout pendant les basses eaux. Ces métaux majoritairement en phase dissoute se retrouvent au-delà des limites de l’O.M. S, aux niveaux des stations de traitement en particulier, le Plomb et le Cadmium considérés comme métaux toxiques, ainsi les métaux indésirables comme le zinc et le cuivre. Les stations d’épuration de Sétif et Athmania ont réduit considérablement la pollution aux niveaux des principaux talwegs de Boussalem et Rhumel en l’an 2007-2008 par rapport à l’an 2001. En revanche ces métaux restent toujours au-delà des limites de l’O.M. S en aval des stations de traitement de Ain Zada et Athmania dans les eaux destinées à la consommation des agglomérations.