Contribution à l’étude de l’activité biologique des deux espèces de Marrubium vulgare L et Marrubium deserti de Noé in vitro et in vivo. Doctorat thesis,(2018) Université de Batna 2.
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Date
2018-05-02
Authors
GHEDADBA Nabil
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Abstract
L’objectif de la présente étude est d’évaluer les activités biologiques des deux plantes d’Elmarioua (Marrubium vulgare) et une plante saharienne djaada (Marrubium deserti) in vitro et in vivo : activité antioxydante, activité antimicrobienne, activité hémostatique, test de toxicité aigue, activité antiinflammatoire, activité analgésique et l’activité antidiabétique. Tout d’abord on a effectué l'extraction des principes actifs à partir des sommités fleuries et les feuilles des deux plantes : (les polyphénols, les flavonoïdes, les flavonols, les tanins) par l'utilisation des solvants organiques, puis évaluer quantitativement et qualitativement les extraits. L’analyse qualitative des extraits par la chromatographie sur couche mince (CCM) a révélé probablement la présence de l’acide gallique, la quercétine et la rutine (sophorine). L’analyse chimique indique aussi que les extraits méthanoliques des deux plantes sont très riches en flavonoïdes, terpenoïdes, alkaloïdes et les phénoles sucrés. La quantification des phénols totaux par la méthode (Folin-Ciocalteu) et des flavonoïdes par la méthode (AlCl3) a donné des valeurs élevées avec les extraits polaires (EMeOH) où la plus grande valeur est estimée par: (195 ± 0,36 mg EAG/g d’extrait, 33,10 ± 0,60 mg EQ/g d’extrait) respectivement avec la plante M. vulgare, suivi par l’EMeOH de M. deserti avec des valeurs de l’ordre de 184 ± 0,78 mg EAG/g d’extrait pour les polyphénols et 28,48 ± 0,40 mg EQ/g d’extrait pour les flavonoïdes. L’évaluation de l'activité antimicrobrienne par la méthode de diffusion en milieu gélosé a montré que les extraits aqueux, méthanoliques et dichlorométhaniques sont actifs pour l’ensemble des souches testées et ont révélés à une dose de 500 mg/ml une activité antibactérienne significative contre Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline avec une zone d’inhibition égale à 16,34 mm et Escherichia coli (Gram -) avec une zone d’inhibition = 14, 73 mm. Alors que, les autres souches étudiées dont les levures et les champignons montrent un effet résistant vis-àvis les extraits des deux plantes. L'inhibition double de l'oxydation de l'acide linoléique et β- carotène a permis de focaliser la lumière sur l'existence de trois phases : « phase d’initiation, phase de propagation et la phase de terminaison » dont lequel l'EMeOH a été caractérisé par une activité antioxydante remarquable. D'autre part, l’évaluation quantitative de l’activité antiradicalaire vis-à-vis DPPH a montré que l’extrait le plus actif est l’EMeOH (IC50 = 12,40 μg/ml) pour la plante M. vulgare et (IC50 = 15,43 μg/ml) pour le M. deserti. L’analyse FRAP indique que l’EMeOH ayant une capacité importante dans la réduction de l’ion ferrique « Fe+3 » d’une manière dose dépendante et enregistre des valeurs IC50 magistrale : 50,01±0.24 μg EAA/g de l’extrait ; 80,01 ± 1.00 μg EAA/g de l’extrait pour les deux plantes M. vulgare et M. deserti respectivement en. L’évaluation de l’activité hémostatique a montré que les extraits aqueux des deux plantes les plus riches en tanins sont très efficaces dans la coagulation du plasma. L’étude de la toxicité aigüe sur des rats « Wister albinos » par gavage de l’EMeOH à la dose de 2 à 5 g/kg montre que les deux plantes n’ont pas un effet toxique, aucun signe de mortalité apparaitre pendant les 14 jours de traitement, de même les analyses biochimiques, hématologiques sont normale et aucune différence obtenue en comparaison avec le groupe témoin. L’évaluation de l’activité anti-inflammatoire a montré que les extraits méthanoliques (200 mg/kg) des deux plantes ont une capacité très élevées dans l’inhibition de l’inflammation causée par la carraghénine et proche à celui du Diclofénac par rapport le groupe témoin non traité. L’estimation de l’activité analgésique contre la douleur induit par l’acide acétique montre que l’EMeOH des deux plantes a un effet antalgique périphérique par la diminution de la substance P. L’évaluation de l’activité antidiabétique contre le diabète induit par la stréptozotocine (50 mg /kg) montre que l’EMeOH à une dose de 600 mg/kg diminue le taux de la glycémie, cette diminution est en fonction du temps après le traitement, dans les 3 premiers jours été faible, mais, après le cinquième jour cette diminution est augmente et cet effet ce continue jusqu'à les 15 ème jours du traitement, les analyses montrent que cet effet est proche a celui de glibenclamide (5mg/kg) ayant utilisé dans le test comme un contrôle positif. En ce qui concerne le test de tolérance au glucose per os, la dose de 600 mg/kg de l’EMeOH améliorée la capacité des rats pour tolérer le sucre et leur effet est très proche à celui de glibenclamide. Les résultats montrent que l’extrait alcoolique du marrube a un effet hypoglycémiant, mais, il est besoin à des études plus approfondie surtout la molécule bioactive dans la plante qui conduit à cet effet.