Évaluation des activités biologiques des extraits de la plante : Atractylis flava Desf. Doctorat thesis,(2019) Université de Batna 2.

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Date
2019-01-07
Authors
Melakhessou Mohamed Akram
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Abstract
Dans le but de valoriser les plantes s à caractère médicinal et au regard de leur impact sur la santé par leur profusion en substances à vertus thérapeutiques, nous nous sommes intéressés à l’étude pharmacologique d’Atractylis flava Desf une plante réputée en médecine traditionnelle pour ces effets diuertique. Une extraction liquide- liquide avec des solvants de polarités croissantes a été réalisée sur la poudre de la plante entière Atractylis flava Desf. L’examen phytochimique qualitatif réalisé sur la poudre de la plante a montré la présence des polyphénols, flavonoïdes, des stérols, des triterpènes et des composés réducteurs et l’absence des alcaloïdes. En parallèle, La quantification des phénols totaux et des flavonoïdes dans les extraits bruts a montré que les fraction n-butanol et acétate d’éthyle sont les plus riches en ces composés avec 122.74±0.78 μg GAE/mg, 118.76±0.27 μg GAE/mg de phénols totaux et 66.75±6.12 μg EQ/mg, 63.32±3.60 μg EQ/mg de flavonoïdes respectivement. Les méthodes de l’activité antioxydante montrent que tous les extraits présentent des propriétés antioxydantes à différents niveaux. En particulier la fraction acétate d’éthyle de A. flava possède un meilleur pouvoir réducteur (IC50 = 7,49±0,54 μg/ ml), un fort piégeur des radicaux DPPH (IC50 = 158,41±3,24 μg/ml) et ABTS (IC50 = 15,57±2,93 μg/ml), avec un puissant pouvoir inhibiteur du blanchiment du β-carotène (EC50 = 16,52±1,87 μg/ml). Cette fraction a une capacité Chélatrice (EC50 = 78,11±4,18 μg/ml) et réductrice de cuivre (A0.50 = 28,58±0,65 μg/ml). Les autres extraits montrent des pouvoirs antioxydants moins importants mais intéressants. L’évaluation du potentiel anti-inflammatoire in vitro montre que les extraits d’Atractylis flava ont pu inhiber la dénaturation de BSA d’une façon significative (P≤0.05) et dose-dépendante. Ainsi, ces extraits ont montré une cytotoxicité contre les larves de l’artémia. En effet, l’EBAF s’est révélé également doué d’une activité antidiabétique par inhibition de l’α -glucosidase et l’α –amylase. Les résultats du test de cytotoxicité au bleu trypan, WST-1, Alamar bleu de l’EBAF vis-à-vis les THP-1 ont montré que l’EBAF présente un effet cytotoxique vis-à-vis les cellules testées après une incubation de 24 h. L’analyse des ARN messagers réalisée sur la culture cellulaire traitée avec l’EBAF a permis d’identifier les gènes responsable la mort cellulaire ; OPA1, NCF1, PDCD4, TNF-α, CASP 3, CASP 8, SDHA, et BCL-2. Les essais de la toxicité aigüe, ont montré que l’EBAF, administrés par voie orale ne présentent pas de toxicité chez les rats Wistar même à une dose de 2000mg/kg. Les différents tests pharmacologiques réalisés in vivo de l’EBAF montrent qu’il possède des propriétés importantes : diuertique, antipyrétiques, anti-inflammatoires ; utilisant le modèle de l’oedème induit par l’ovalbumine, et aussi il provoque une amélioration de la glycémie chez des rats y ont un diabète induit par l’alloxane. Du fait du potentiel thérapeutique de cette plante médicinale, des études complémentaires seront nécessaires pour rendre ce travail utilisable dans le cadre de la mise au point d’un phytomédicament.
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