Thèse de Doctorat
Permanent URI for this collection
Browse
Browsing Thèse de Doctorat by Author "BOUZID Wafa"
Now showing 1 - 1 of 1
Results Per Page
Sort Options
- ItemEtude de L’activité Biologique de Urospermum dalechampii L. Schmidt et de Celtis australis L. Doctorat thesis 2018, Université de Batna 2.(2020-02-04) BOUZID WafaLe but du présent travail est d’évaluer les activités biologiques des extraits organiques d’Urospermum dalechampii (L.) Scop. ex F.W.Schmidt (Asteracées) et de Celtis australis (L.) (Cannabacées). Les extraits organiques ont été obtenus par macération en utilisant des solvants de polarité croissante. L’estimation quantitative des composés phénoliques totaux (méthode de Folin-Ciocalteu), des flavonoïdes (méthodes au trichlorure d’aluminium) et des tanins condensés (méthode de Vanilline-HCI) a montré que les extraits méthanoliques des deux plantes sont les plus riches en ces métabolites avec des teneurs respectives de (154,91 μg EAG/mg ; 29,96 μg EQ/mg et 09,65 μg EC/mg d’extrait) pour l’U. dalechampii et (158,82 μg EAG/mg ; 33,76 μg EQ/mg et 19,62 μg EC/mg d’extrait) pour C. australis. Les résultats de l’analyse qualitative et quantitative par CLHP affirment la richesse des extraits des deux plantes en composés phénoliques comme les flavonoïdes (la rutine, la luteoline, l’apigenine, la ladaneine et le 7 methoxy 5 hydroxy flavonone) et les acides phénoliques (l’acide hydroxycaféique et procatechiques), ces métabolites secondaires pourraient conférer aux deux plantes des propriétés thérapeutiques importantes. Les résultats de la CG/SM révèle la présence, dans l’UDHX, des acides gras insaturés : α linolénique (9,23 %) et linoléique (16,55%), ce qui pourrait conférer à cet extrait des effets hypocholestérolémiants et anti-athérogènes et pourrait limiter l’incidence des maladies vasculaires. Lors de l’évaluation de l’activité antioxydante, nous avons constaté que les extraits methanoliques d’U. dalechampii (UDME) et de C. australis (CAME) expriment les pouvoirs piégeurs du radical DPPH les plus puissants avec des CI50 estimées à (45,42 μg/ml et 65,336 μg/ml respectivement). De même ces mêmes extraits ont montré des pouvoirs de réduction du fer ferrique les plus forts. Dans le test du blanchissement du β-carotène, tous les extraits des deux plantes ont inhibé significativement l’oxydation du β-carotène, ce qui suggère qu’ils peuvent être considérés comme des antioxydants primaires. Le test de la capacité chélatrice des ions ferreux a montré que les extraits UDHX et CADM sont de bons chélateurs avec des activités de l’ordre de 29,83 et 29,02 mg E-EDTA/g d’extrait respectivement, une telle activité est supérieure à celle de la quercétine (12,20 mg EEDTA/ g). Cependant, l’administration journalière par voie orale d’UDME et de CAME (200 et 400 mg/kg/jour) pendant 28 jours, n’a pas entraîné une amélioration significative de la capacité antioxydante plasmatique vis-àvis du radical DPPH. Le pouvoir antimicrobien des différents extraits d’U. dalechampii et de C.australis a été recherché sur 11 souches bactériennes et 2 souches levuriennes en utilisant la méthode des disques et sur 3 souches de champignons par la méthode de contact direct. L’extrait methanolique de C.australis a présenté une activité antibactérienne contre S. aureus (DZIC = 10,6 mm) à la concentration de 500 mg/ml et contre P. aeruginosa (DZIC = 11,8 mm) à la même concentration, tandis que tous les extraits d’U. dalechampii se sont révélés inactifs vis-à-vis de toutes les souches microbiennes testées. Le test préliminaire de toxicité aiguë, par voie orale, chez les rats Albinos Wistars a révélé que l’administration d’UDME et de CAME n'a montré aucune mortalité ou de signe de toxicité, en plus, aucun changement significatif dans les paramètres biochimiques chez les rats n’a été constaté, ce qui suggère que la DL50 est supérieur à 2000 mg/kg. Pour la toxicité subaiguë, l’administration journalière, par voie orale, d'UDME et de CAME aux doses de 200 et 400 mg/kg /j toutes les 24 h pendant 28 jours n’a induit aucune variation significative du poids du corps et des organes entre le groupe témoin et les groupes traités ; les paramètres biochimiques et l'analyse hématologique n'ont révélé aucun effet toxique. L’examen au microscope optique des sections de foie et des reins des rats prétraités a révélé une histologie normale des organes et les tissus ont maintenu leur aspect physiologique. In vivo, L'administration d’UDME et de CAME aux doses de 200 et 400 mg/kg prévient de façon significative l'oedème aigu de la patte de rat à 3 h et à 5 h après l’induction de l’inflammation par la carraghénane ; l’inhibition de la formation de l'oedème d’UDME et de CAME à la dose de 400 mg/kg est statistiquement similaire à celle obtenue avec le diclofenac à 5 h après l’induction de l’inflammation. Lors du test de la pleurésie induite par la carraghénane, le nombre de neutrophiles dans la cavité pleurale des rats été considérablement et significativement réduit après l’administration d’UDME (200 mg/kg et 400 mg/kg). Dans le test d’inhibition du développement de l’oedème de l’oreille induit par le xylène chez les rats a permet de constater que le traitement avec les deux doses des extraits administrés oralement à 200 et 400 mg/kg présente une inhibition significative de la formation de l'oedème. L’activité anti-oedémateuse de CAME à la dose de 400 mg/kg (81, 24 %) était similaire à celle de diclofénac, anti-inflammatoire de référence utilisé (p ≥ 0,05). Ces mêmes extraits administrés par voie orale aux doses de 200 et 400 mg/kg ont diminué significativement les contractions abdominales produites par l’injection de l’acide acétique chez les rats; l’effet analgésique de la dose de 200 mg/kg d’UDME (68,4%) et de CAME (72,20%) était similaire à celui de l’Aspirine (66,5%) P ≥ 0,05. Dans nos conditions expérimentales, les extraits méthanoliques des deux plantes ne semble pas avoir une activité antipyrétique